A trois on y va
Réalisateur : Jérome Bonnell
Acteurs : Anaïs Demoustier, Félix Moati, Sophie Verbeeck
Ma note : 10/10
Mon commentaire : Un film émouvant au plus haut point. Des acteurs qui arrivent à retranscrire les passions des personnages et à les transmettre de plein fouet au spectateur avec une telle force qui ne m'avait jamais autant bouleversée au cinéma jusqu'alors. Félix Moati mérite largement le césar du meilleur espoir masculin 2016 pour cette performance (même si Rod Paradot dans "La tête haute" le suit de très près). L'amour le vrai est redéfini dans ce film et porté au sommet par son intensité et sa beauté. A voir et à revoir, un film thérapeutique qui redonne le sourire!
Le vent se lève
Acteurs : Ideaki Anno, Miori Takimoto, ...
Ma note : 10/10
Mon commentaire : Un superbe dernier film. Miyazaki réalise ce film qui résume bien toute sa carrière, c'est à dire une carrière sublime, fantastique qui a fait plaisir autant aux petits qu'au plus grands. Je regarde ses films depuis toute petite et j'aime toujours autant voire plus car je comprends mieux les significations qu'il ya derrière chacuns de ses films et j'admire leur beauté et leur grandeur. Les dessins, les musiques ou les silences tout ramène à la Beauté. Ses films m'ont aidé à grandir et à murir, à me construire au fil du temps. C'est véritablement de l'Art du cinéma. La princesse mononoké, le chateau ambulant, le château dans le ciel, Ponyo sur la falaise, le voyage de Chihiro... : Merci pour tout !!!
"Le vent se lève, il faut tenter de vivre! " Tatsuo Hori.
12 years a slave
Réalisateur : Steve McQueen
Acteurs : Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Bendict Cumberbatch, Paul Dano, Brad Pitt, ...
Ma note : 10/10
Mon commentaire : Troublant par sa violence et sa saveur entêtante de liberté, 12 Years a Slave possède également sa part de poésie et de beauté. La performance de Ejiofor ne passe pas inaperçu, tant il rend le film vibrant de réalisme.
Ce film parvient à nous montrer les aspects les plus violents de l'esclavage, mais également la beauté des paysages et l'émotion des retrouvailles.
On en pleure, on en tressaille. Un pur et véritable chef d'oeuvre.
Red 2
Réalisateur : Dean Parisot
Acteurs : Bruce Willis, John Malkovich, Mary Louise Parker, Catherine Zeta-Jones, Anthony Hopkins, Helen Mirren, Byung-Hun Lee, ...
Ma note : 8/10
Mon commentaire : Une superbe comédie qui casse les clichés des films d'actions "basiques" et créée de nombreux fou rire!!! Je trouve ce volet mieux que le premier. Les nouveaux acteurs sont géniaux et s'intègrent à merveille dans le film. Un très bon divertissement !
Entretien avec un vampire
Réalisateur : Neil Jordan
Acteurs : Brad Pitt, Tom Cruise, Kirsten Dunst, Antonio Banderas, Stephen Rea, ...
Ma note : 5/10
Mon commentaire : La vie éternelle n'est pas toujours une bonne chose... Un film qui manque de rebondissement, de surprise, de suspense. De l'horreur, ça il y en a, normal je dirai pour un film de vampire mais je pense qu'il faut savoir se retenir, surtout que celle là ne rime pas à grand chose. D'excellents acteurs cependant, Tom Cruise : superbe!
L'exercice de l'état
Réalisateur : Pierre Schoeller
Acteurs : Olivier Gourmet, Michel Blanc, Zabou Breitman, ...
Ma note : 10/10
Mon commentaire : Un très bon film qui dénonce l'inhumanité des hommes politiques face au pouvoir. Que serait-on capable de faire pour en avoir davantage? D'excellents acteurs. Dès le début, une image est très forte. On s'attend à une amélioration de la sensibilité du personnage principal jusqu'au dernier instant.... Y en aura t-il une? Une bonne résolution à prendre après avoir vu ce film : Ne jamais se confronter au pouvoir, quelque soit sa forme.
L'enquête (the international)
Virgin suicides
Réalisateur : Sofia Coppola
Acteurs : Kirsten Dunst, Josh Hartnett, Kathleen Turner, James Woods, ...
Ma note : 8/10
Mon commentaire : Un bon premier film qui révèle la réalisatrice et l'actrice Kirsten Dunst. Je n'ai cependant pas saisit le sens derrière tout ça, ou pas entièrement.
Voici un commentaire fait par le journal Le Monde qui aide à mieux saisir le sens profond du film (à lire après avoir lut le film bien évidemment) :
"Docteur, vous n’avez jamais été une fille de 13 ans. » C’est ce que répond la jeune Cecilia au médecin chargé de la soigner après une tentative de suicide. Celui-ci lui reprochait d’avoir commis un geste dont l’absurdité lui paraissait proportionnelle au manque d’expérience de la jeune fille, encore ignorante, selon lui, des cruautés du monde. C’est sur cette question que se construit ce très beau film de Sofia Coppola. Le suicide d’adolescentes qu’on croyait comblées, scandale incompréhensible, n’est pas traité ici comme un simple sujet de société. Il devient le mystère d’une œuvre qui pervertit subtilement les règles d’un genre hollywoodien a priori ingrat, le film de teen-agers.
Situé dans les années 1970, dans une petite ville du Michigan, Virgin Suicidesdécrit l’univers aseptisé des banlieues américaines, des villas petites-bourgeoises côte à côte, des relations de voisinage codifiées, des collèges et des premiers émois adolescents. Soit la matière d’une multitude de récits d’initiation réconfortants, dont la logique est ici inversée. La voix off pas vraiment identifiée d’un jeune garçon commente une histoire horrible tendue vers une catastrophe impensable.
UNE JUSTESSE ET UNE POÉSIE TROUBLANTES
Alors que le recours à la voix off est, la plupart du temps, une solution de facilité pour scénaristes hollywoodiens paresseux, elle est ici indispensable, d’une . C’est de la mort programmée de cinq jeunes filles blondes et sages qu’il sera question, les sœurs Lisbon. Et lorsque la voix du narrateur énonce des phrases comme celle-ci : « Ce sera leur première et unique surboum », elle ouvre un gouffre noir sous les pieds du spectateur.
La nostalgie est authentique, dégagée de tout tic folklorique, et la reconstitution d’époque relève d’une stylisation discrète qui touche même les portraits des personnages adultes. James Woods et Kathleen Turner en parents rigoureux, Danny DeVito en psychiatre dépassé sont à la fois vrais et légèrement décalés. Le scénario articule avec subtilité situations drolatiques et tragédie. L’absence d’explication de celle-ci constitue le moteur du film. Car c’est autour du vide ontologique constitué par le suicide des sœurs que tourne Virgin Suicides.
Déception amoureuse, rigorisme familial doux, aucune hypothèse n’est suffisante en soi. Le recours aux années 1970 comme toile de fond du récit renvoie sans doute au moment précis d’un déséquilibre. Un temps où l’ancien – refusant de disparaitre – est menacé par le nouveau – représenté par les dérisoires sollicitations libertaires de l’ère psychédélique. Par sa douceur morbide et la rigueur classique et émouvante de son écriture, Virgin Suicidess’impose comme une première œuvre maîtrisée et juste."